mercredi 5 septembre 2012

On dépouille le logo

A l'instar de la nouvelle identité visuelle d'Eram, on ressent de plus en plus une tendance au minimalisme des logos tout au moins pour les marques à forte notoriété. Je vous avouerais que ce n'est pas pour me déplaire, on commence tout doucement à frôler l'overdose de 3D et d'effets d'ombres.

Toutefois, le minimalisme n'est pas synonyme de simplisme. Le logo, une fois dépouillé doit afficher toujours une image forte et transmettre les valeurs de l'entreprise. L'exercice en est encore plus difficile. Certains le réussissent mieux que d'autres.

Parmi les liftings marquants de ces dernières semaines, on retrouve Microsoft : quatre carrés de couleurs et une typographie simple. Le logo de la multinationale américaine récupère la notoriété de ses produits comme Windows, en se rapprochant de l'identité visuelle de ses derniers. Et oui, pour nous les ados des années 80, nourris aux Bill Gates et Steve Jobs, cela peut nous sembler irrationnel, mais la réalité est là : pour les générations d'aujourd'hui Windows n'est pas forcément associé à Microsoft et vice et versa.

Plus contradictoire, c'est le nouveau logo de Castorama. Un trait d'union jaune et une typographie (création Casto) conservée. On ne s'y perd pas, on identifie bien l'enseigne de bricolage au premier coup d'oeil, mais on ne vibre pas. Si ce n’était pas une grande marque, on pourrait se demander si ce n'est pas le logo d'un médicament ou d'une clinique de bord de mer.

Carrément mal embouché, et ce n'est que mon avis, le nouveau logo du département du Nord est tout simplement décevant. Un logo typographique à la police banale dans un rectangle bleu fade ou gris bleuté selon l'humeur. C'est triste comme un jour de pluie sans une fricadelle a se mettre sous la dent. Un département, une région, ont tellement d'atouts à faire valoir, ont tellement de raisons d'être attirant, que cela semble incroyable que les élus décideurs fassent de tels choix. Cette banalisation graphique rencontre un certains succès dans les collectivités territoriales, puisque d'autres départements en font de même (Charentes par exemple).

Quelques exemples de ces logos "dépouillés" :




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